jeudi 26 mars 2009

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  1. Ces tiges qui se révoltent et se brisent : 
sculptures herbeuses penchées vers les cailloux et les herbes clairsemées
. Ces troncs noueux, opiniâtres, étranges,
 de longues et larges feuilles qui semblent s'écarteler 
et le silence du brouillard...


    là-haut, plus haut que le séjour des Fées

 où je ne peux me rendre,

sacrilège de monter trop haut... 
C'est un séjour sacré !
 Seuls les Purs aux pieds nus peuvent fouler la terre qui tremble au milieu des nuages 


    Le silence de la forêt est délicieusement étrange quand on le compare au bruit incessant qui fait de la ville une jungle sauvage où tous les sons possibles: discordants, impromptus, innattendus, obscurs ou sourds s'entremêlent... et aussi les cris des vendeurs ambulants, les pétarades des motos, les stridences des klaxons; les rires des femmes ou des enfants, comme une inondation... comme un typhon... 
Je me noyais dans toute cette sonorité et voilà maintenant, le ruissellement d'une source, le bruissement des feuilles et rien d'autre... 

Que le bruit assourdi de mes pas sur les herbes humides. 

Je me sens devenir aussi sourd que mes pas
, aussi bruissant que les feuilles, 
aussi ruisselant que la source

    

Je suis devenu ce que j'entends 


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