entre chien et loup aller et venir d’un
pont à l’autre revenir partir vers les
confins de la lumière le vent tournoie le vent se colle sur la chair
inspiration d’ histoires une voix qui parle dans le soir jeu d’ écritures
espaces familiers là où les volets encore ouverts proposent une frontière entre
chaque regard les espaces de vie se
déroulent, s’enroulent graffitis d’herbes corps de fleurs un printemps si lent
presque sombre l’entre deux mondes la résistance sépare les corps le
bruissement du passé dans le grenier
les livres abandonnés un voile de communiante
qui se joue du vent
quelques éclats de clarté
les chevaux sur le rideau de la fenêtre
vont s’enfuir vite galoper vers la Mongolie des bijoux de chanvre et de pierre rouge
talisman au cou de la vierge dans la yourte c’est une fête ou un rire marcher
dans le village s’arrêter dans le cimetière
Echec et mat un pion abattu tour fendue et tu
tires arc tendu vers ce vert des frondaisons toute limite devrait être
indéfinie et surprendre le lever de soleil est aussi incertain ligne imaginaire
une femme se penche dans le jardin il
pleut des gouttelettes froides transparentes la vigne vierge et le lierre
grimpent sur les murs quelques sculptures où se hasarde le soleil sur la table
basse un bouquet de fleurs le chat dort
sur un paillasson dans le café des voix tout est familier fantaisies des heures
errance entre chien et loup observer tous ces détails que l’on ne voit plus les
définir leur donner vie
affirmer la présence de l’insignifiant pas d’arbre pas
d’ombre un carré potager
Véronique Guerrin
Véronique Guerrin
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