ils sont assis là pour l'éternité d'un the end la mer se vague face à eux et les rochers blancs semblent immuables le lampadaire n'éclaire rien ou peut-être le pays des autres rives là où je ne suis jamais allé je descendrai doucement l'esclaier en me tenant à la rampe il n'y a pas de vent pourtant un silence marin comme dans un cimetière oriental des lattes de bois ourlées de sables et d'écumes leurs oreilles l'une contre l'autre des coquillages qui chantent ou sifflent lentement le rythme des flots pélagiques et la sirène qui peignait ses cheveux hier face à la lagune a disparu il n'y a plus personne sur la jetée le couple est parti la nuit va tomber le vent se lévera, salin et sec les amants demeurent assis sur le banc face à la mer et toute histoire semble avoir une fin The End
ils sont assis là pour l'éternité d'un the end
RépondreSupprimerla mer se vague face à eux
et les rochers blancs semblent immuables
le lampadaire n'éclaire rien
ou peut-être le pays des autres rives
là où je ne suis jamais allé
je descendrai doucement l'esclaier en me tenant à la rampe
il n'y a pas de vent pourtant
un silence marin comme dans un cimetière oriental
des lattes de bois ourlées de sables et d'écumes
leurs oreilles l'une contre l'autre
des coquillages qui chantent ou sifflent lentement
le rythme des flots pélagiques
et la sirène qui peignait ses cheveux hier
face à la lagune
a disparu
il n'y a plus personne sur la jetée
le couple est parti
la nuit va tomber
le vent se lévera, salin et sec
les amants demeurent assis sur le banc face à la mer
et toute histoire semble avoir une fin
The End