dimanche 29 mars 2009
samedi 28 mars 2009
Nocturne Saigon.
Je me trouve non loin de la guest-house et je vais donc manger dans une échoppe. Je suis seul à table et arrive cette personne, jeune étudiant. Il m'invite à partager nos repas. Suite à ce contact, il m'emmène en moto visiter la ville de Saigon la nuit; Il s'arrête pour faire un "so-so" : un loto. Nous allons sur une terrasse en hauteur déguster une spécialité de Saigon; c'est là que je réalise son portrait et ses deux vues de l'artère principale.
Chinh octobre 2005
vendredi 27 mars 2009
La mousse verte
Hué. Le mur d'une maison couvert d'une épaisse couche vert foncé de moisissure et de strates qui s'ajoutent suivant les écoulements de l'eau. Ces épaisseurs de mousse : des champignons et une odeur très forte d'humidité ainsi que l'ombre opaque qui se dessine sur le mur jaune. Cet aspect complémentaire : jaune et vert et le jeu de la pénombre.
Midi à Hué
Midi à Hué dans une ruelle accessible aux vélos. Je déambulais et j'ai vu cette étudiante arriver. Cette main qui se posait sur la longue chevelure sombre, cet arrêt devant la grille, avant de rentrer chez elle et cette dignité naturelle des Vietnamiennes... Cette calme plénitude d'une étudiante à vélo.
Je pensais avoir raté cette photo ,faite à main levée avec ma chambre.
Ce moment est allé très vite et j'ai redécouvert cette image en développant mes négatifs.
C'est le matin
Donc, nous sommes au milieu de la matinée. Je me promène dans une petite ruelle sans issue. Tout au fond, je photographie un jardin clos. Et c'est en repartant que je m'aperçois qu'une femme m'observe. Elle me propose de venir chez elle. J'entre dans la maison et je découvre son mari qui nourrit leur bébé. Voyant cela, je leur demande si je peux faire des images de leur habitation. Ce qui m'intéresse dans cette photographie, c'est le rapport entre le père et l'enfant, la paternité vivante.
j'aime aussi le lien avec le linge de bébé qui sèche, et la fenêtre ouverte. La pendule est encadrée par deux photographies des ancêtres, c'est l'impact de la continuité de la vie.
Le rapport extérieur-intérieur apparaît ici avec la moto rangée dans la maison, à côté de l'autel des prières.
Libellés :
Le lit en bois et la natte en paille de riz
en octobre
C'était en octobre, un peu avant la fête des ancêtres. Il se préparait à partir dans sa famille et allait emmener des bonsaïs sur sa moto pour les déposer sur les tombes. Une maison comme un reposoir, avec son autel aux ancêtres, sous le néon aveuglant. Les eaux pluviales se déversent dans la cour, glissent à grand bruit sur les tôles du toit. C'est avec cet homme, serveur de son métier dans un bar en plein centre de la nouvelle ville de Hué, que j'apprenais des bribes de Vietnamien et que je prenais mon premier café du matin. il parlait très bien le français. Il m'avait invité à venir chez lui. Pas de pénombre, ni de poussière ; pas de volet fermé, ni de hamac suspendu. Mais un toit de toile et les gouttières qui débordent. Un glou-glou permanent et un flic-floc dans les bassines. Des trombes d'eau tombaient par saccade et intermittence. "le chant de la pluie " On dirait un jeu d'enfant dans une cour en été.
jeudi 26 mars 2009
mercredi 25 mars 2009
RemiGuerrin
"j'ai bien souvent remarqué, que cela soit au Viêt-Nam ou en Occident que l'existence privée, intérieure, personnelle et individuelle se replie et se concentre dans son lieu de vie, sa maison. Pourtant, il existe entre la vie familière et la vie extérieure, un prolongement qui se retrouve dans les éléments du quotidien, dans ce que l'on voit, ce que l'on regarde lorsque l'on entre chez quelqu'un : les traces de la mémoire, les portraits, les les objets, les souvenirs et les attitudes; les gestes...
Il semble exister une dimension complice entre intérieur et extérieur ou une harmonie primordiale entre intériorité et extériorité. Tout ceci en une sonorité singulière, un écho particulier à chacun. "
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