lundi 14 décembre 2009

Saïgon




1 commentaire:

  1. Des jeunes femmes en ao dai marchent à petits pas très rapides sur les pavés des ruelles, entre les maisons de pierre, de bambous, les riches demeures coloniales devenues hôtels, et les cabanes des jardiniers, des pêcheurs.
    Parfois, on pourrait croire entendre la magie des tambours ciselés de bronze qui appelaient la pluie, il y a longtemps.
    Les jardins baignés de lac, d’eau pure, aux herbes luxuriantes, aux fruits délicieux, aux essences rares, aux massifs ombragés, d’arborescentes géométries. Un univers intemporel, infini, lieu de repos odorant. Tout converge vers le centre de soi même, le centre d’un monde, vers le centre du jardin.
    Le temps s’arrête devant les tombeaux et les palais. Autant de somptueuses demeures, où l’éternité s’entrevoit. La tombe est lieu de vie, de mémoire. C’est ici l’espace gardien de l’histoire du peuple, de ses cultes, de ses traditions.
    Le temps s’inverse. Dès ici-bas, l’homme est en contact avec le monde céleste.

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